En Afrique, les législations sont encore très en retard pour ce qui est des jeux en ligne. De nombreux aspects des nouvelles technologies n’ont pas encore été pris en compte par les institutions parlementaires et gouvernementales.
Mais surtout, la plupart des joueurs sont livrés à eux-mêmes dans un climat de non-droit ou de prohibition absolue comme c’est le cas en Afrique du Sud. Il y a tout de même quelques exceptions comme le Nigeria.
Le cas du Nigeria
Le 21 Juin dernier, le Nigeria a été le théâtre du lancement de NairaGames Casino. Ce nouveau casino en ligne se targue d’être le premier casino du Nigeria à être domicilié sur le territoire national, contrairement aux nombreux casinos basés en Europe et aux Royaumes unis en particulier qui servent le marché nigérian.
Pour l’instant, ce casino en ligne ne propose pas de version téléchargeable, ce qui obligera les joueurs à ouvrir leurs navigateurs à chaque fois. De plus, le seul jeu pour l’instant, la Roulette, renommée « Wheel of Wealth » pour l’occasion est accessible via PC ou via Mobile. Le fournisseur technologique du site est Microgames Network qui est distinct de Microgaming. Microgames Network et son PDG Barry Nyong proposent aux nouveaux joueurs des bonus allant de 500 à 20.000 Naira (3$ à 124$).
Contrairement aux nombreuses loteries SMS qui sont légion dans le pays, NairaGames a reçu l’accord de la Commission Nationale de Réglementation des Loteries du Nigeria. NairaGames se distingue sur le continent pour diverses raisons. Mais surtout, son exemple va à l’encontre de la plupart des cas africains jusqu’à présent.
Le cas de l’Afrique du Sud
Pendant ce temps, dans la région australe du continent africain, le marché du jeu en ligne continue de souffrir de la lenteur administrative. Malgré la publication en Juin 2011 d’un rapport de la Commission de Révision des Jeux d’Afrique du Sud qui recommandait au gouvernement de prendre les mesures idoines à même de réglementer au plus vite le jeu en ligne, il n’y a pas eu d’avancées tangibles dans ce sens.
Pourtant, des opérateurs de casinos et de paris sportifs traditionnels sud-africains tels que Phumelela ont permis au gouvernement de recueillir près de 176 millions de dollars en taxes. Un montant qui se verra grossir d’au moins 11,7 millions de dollars si le jeu en ligne était réglementé.
En attendant, les joueurs sud-africains se tournent vers les alternatives internationales. En 2011, la Cour Suprême a estimé que la domiciliation à l’étranger des serveurs de jeu n’était pas un critère suffisant pour s’affranchir de l’interdiction de jeu en ligne. Ceci a conduit à la fermeture des casinos de Cresus Casino destinés à l’Afrique du Sud et à la fermeture de Piggs Peak qui dépendait à 90% de la clientèle sud-africaine.
En avril dernier, un habitant de Johannesburg a été le premier homme à poursuivre le Conseil National du Jeu en justice, parce qu’il s’est vu confisquer 5.900$ qu’il avait gagnés dans un casino en ligne basé au Royaume-Uni. Le joueur ne cherchait qu’à entrer en possession de sa mise initiale et pas de ses gains. Il faut savoir qu’en Afrique du Sud, ces gains sont versés dans un trust gouvernemental qui détient aujourd’hui 342.000$. De plus, l’interdiction du jeu en ligne y est passible d’une amende de 1.000$ environ pour les joueurs, et de 10 ans de réclusion pour les opérateurs qui braveraient ladite interdiction.
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